La révision de la loi de finance 2024 en RDC a des implications significatives sur le développement du pays. Découvrez dans cet article, les raisons qui justifient cette révision.
La République Démocratique du Congo (RDC) entreprend une révision significative de sa loi de finance pour l’année 2024. Cette réforme intervient dans le but de renforcer la transparence, l’efficacité et l’équité dans la gestion des finances publiques. Cette initiative s’inscrit dans un contexte dans lequel le pays cherche à consolider sa stabilité économique et à promouvoir un développement durable.
Au début de ce mois, un accord crucial a été conclu entre le Fonds Monétaire International et les autorités de la RDC. Il s’agit de débloquer la sixième et dernière tranche d’un crédit de 1,5 milliard de dollars sur trois ans. Le FMI précise que des réformes essentielles ont déjà été mises en œuvre à Kinshasa, marquant ainsi un progrès significatif. En parallèle, les deux parties ont collaboré étroitement pour ajuster à la baisse le budget congolais pour l’année 2024.
Cette révision de la loi de finance 2024 en RDC vise plusieurs objectifs primordiaux. En premier lieu, elle vise l’amélioration et la transparence dans la gestion des finances publiques. Ceci est d’ailleurs une priorité pour le gouvernement congolais. La révision de la loi des finances permettra d’instaurer des mécanismes plus robustes de suivi et d’évaluation des dépenses publiques. Mais aussi à rendre les processus budgétaires plus accessibles aux citoyens.
Une allocation efficace des ressources est essentielle pour soutenir les priorités nationales en matière de développement. La révision de la loi de finance permettra de rationaliser les dépenses et d’orienter les investissements vers les secteurs clés. Notamment d’investir dans la santé, les infrastructures et le développement économique.
Les objectifs de la Révision de la loi de finance 2024
Cette initiative consolide désormais le principe de la révision de la loi de finances 2024 en RDC, fruit d’un effort conjoint avec le FMI. Certaines sources gouvernementales indiquent que cette révision devrait refléter les efforts accrus en matière de sécurité. Elle serait aussi une réplique face à la persistance des violences, principalement dans l’est du pays. Les dépenses dans ce domaine demeureront donc exceptionnelles et élevées.
Par ailleurs, cette révision vise aussi à maintenir un niveau d’investissement approprié tout en maîtrisant les dépenses dites de fonctionnement. À cet égard, le président congolais laisse des instructions à la Première ministre, Judith Suminwa. Celle-ci devra prendre en compte cet aspect dans la composition et la gestion du nouveau gouvernement.
De plus, la loi de finances révisée devra tenir compte des recettes du contrat, signé entre le gouvernement congolais et un consortium d’entreprises chinoises le 14 mars 2024. Pour assurer une traçabilité optimale, le nouveau budget intégrera les engagements annuels de 300 millions de dollars de Sicomines. Il s’agit là de la coentreprise résultant de cet accord historique entre Chinois et Congolais.