L’ancien président Jacob Zuma, figure emblématique de la politique sud-africaine, se voit virer de son propre parti politique. Cette annonce n’a pas manqué de susciter de multiples avis. Découvrez dans cet article, les raisons de ce refus.
La décision est irrévocable de la part du système judiciaire sud-africain. L’ancien président Jacob Zuma est désormais hors course pour les prochaines élections générales, fixées au 29 mai. En effet, la Cour constitutionnelle, instance suprême en Afrique du Sud, a statué le sur le dossier du président Jacob Zuma. Ce dernier ne remplissait pas les conditions d’éligibilité suite à sa condamnation pénale de 2021. Par conséquent, on déclare qu’il est inapte à participer au futur scrutin.
La magistrate Leona Theron, lors de l’annonce officielle, précise également les raisons de cette décision. En effet, les juges ont jugé monsieur Zuma coupable d’un délit entraînant une incarcération de plus d’un an. Elle précise aussi que cette sentence le disqualifie de toute fonction au sein de l’Assemblée nationale. Bien que l’appel ait contesté la décision, la situation n’a pas changé.
Le président Jacob Zuma en voie de perdre sa crédibilité
Après quelques semaines de spéculations et de délibérations internes, les membres du parti ont décidé d’exclure le président Jacob Zuma. Après ceci, les hauts dirigeants du parti ont pris cette décision radicale. Il s’agit pour eux de restaurer la confiance du public et de préserver l’intégrité du parti. Dans une déclaration officielle, le porte-parole du parti a souligné que le parti n’avait pas pris cette décision à la légère. Mais plutôt, les membres du parti jugeaient nécessaire cette mesure pour maintenir la crédibilité et la cohésion du parti.
Rappelons que, Jacob Zuma, est une personnalité emblématique de la résistance à l’apartheid et ancien membre du Congrès national africain. Les réactions de l’opinion publique face à cette exclusion ont été variées et intenses.
Les partisans fidèles du président François Zuma ont exprimé leur indignation et leur soutien indéfectible à leur leader. Les uns dénoncent la décision comme une manœuvre politique cynique. D’autres, cependant, saluent la décision comme un signe de responsabilité et de maturité politique. Ainsi, la scène politique du pays reste très mouvementée depuis lors. En attendant alors les conséquences de cette décision, une division probable dans l’arène politique du pays pourrait advenir.