Alors que les pays membres de la CPI cherche à l’arrêter, Poutine s’affiche de plus en plus sur la scène politique. Découvrez dans cet article les mots qu’il emploie en soutenant l’élection de Kamala Harris.
Au lendemain des accusations d’ingérences électorales formulées par Washington, Moscou riposte et donne sa position. Lors de sa dernière sortie politique, Vladimir Poutine déclare soutenir Kamala Harris, actuelle vice-présidente des États-Unis et candidate démocrate à la présidentielle de novembre.
Le président américain Joe Biden ayant « recommandé à ses électeurs de soutenir Mme Harris », Poutine informe lors d’un forum économique à Vladivostok : « Nous la soutiendrons également ». Il a ensuite souligné le caractère enjoué de Kamala Harris en ajoutant que son « rire expressif et contagieux » témoigne de son dynamisme et de sa bonne santé. Poutine a également fait référence à l’ancien président Donald Trump, soulignant que ce dernier avait imposé « plus de sanctions contre la Russie que n’importe quel autre président ». Le dirigeant russe pense tout haut que Kamala Harris, si elle gagne les élections, serait certainement encline à imposer des mesures similaires.
La Russie, autrefois, était accusée d’avoir tenté de favoriser Donald Trump lors de l’élection présidentielle de 2016, notamment en utilisant les réseaux sociaux pour influencer le vote. Ces accusations avaient suscité de vives tensions entre Moscou et Washington. Mercredi, les autorités américaines ont répondu à de nouvelles tentatives présumées d’ingérence dans l’élection de 2024. Ils imposent donc des sanctions et engagent des poursuites contre des responsables du média russe RT.
Poutine reste trancher sur son choix envers Kamala Harris malgré les accusation de Washington
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, déclare à son tour que les sanctions visant RT s’inscrivent dans une campagne d’information. Une campagne orchestrée par les États-Unis à l’approche de la dernière phase de la campagne électorale américaine. Elle ajoute que la Russie préparait une réponse « qui ferait frémir tout le monde », sans toutefois préciser de détails sur les mesures envisagées.
Les autorités américaines n’ont pas précisé si ces ingérences supposées visaient à soutenir un camp particulier, qu’il soit démocrate ou républicain. Le ministre de la Justice, Merrick Garland, s’est limité à indiquer que les services de renseignement américains estiment que les préférences de la Russie n’ont pas changé depuis la précédente élection, suggérant que Moscou favorise toujours Donald Trump.
Avant le retrait de Joe Biden en faveur de Kamala Harris, Poutine avait exprimé sa préférence pour l’actuel président américain par rapport à Donald Trump. Ce dernier est régulièrement accusé par ses adversaires démocrates d’admirer Vladimir Poutine, ce qui a souvent alimenté des controverses politiques aux États-Unis.