Depuis ce mardi, New York accueille plus de cent leaders mondiaux pour l’Assemblée générale de l’ONU 2024. Il s’agit aussi du dernier discours de Joe Biden à cette tribune en tant que président des États-Unis. Lors de cette occasion, divers sujets sont évoqués, notamment la situation en Ukraine, au Proche-Orient, au Soudan et ses relations avec la Chine.
L’Assemblée générale a débuté ce 24 septembre, alors que la menace d’un conflit au Moyen-Orient préoccupe les dirigeants. Après deux jours consacrés à un “Sommet de l’avenir”, des chefs d’État prendront la parole face à des crises croissantes à travers le monde. En théorie, chaque intervention est limitée à 15 minutes. Cependant, le discours de Fidel Castro en 1960 a duré 269 minutes, établissant un précédent. Richard Gowan, de l’International Crisis Group, note que cette année, les thèmes de guerre et de paix seront particulièrement mis en avant, en particulier concernant Gaza, l’Ukraine et le Soudan.
Près d’un an après le déclenchement de la guerre à Gaza, les tensions demeurent élevées. Des frappes israéliennes contre le Hezbollah libanais ont récemment causé près de 500 décès, signalant une intensification des violences. Le président Biden a donc prononcé son dernier discours marquant à l’ONU.
Discours de Joe Biden à l’ONU sur les Conflits Mondiaux
Joe Biden a discuté de la guerre en Ukraine, et déclare que Poutine a échoué dans sa guerre contre Kiev. Il a souligné que les objectifs de Poutine n’ont pas été atteints et que l’OTAN en sort renforcée. Concernant le Proche-Orient, Biden dénonce le Hamas et ses actes violents. Il a rappelé que des civils innocents à Gaza souffrent également de ce conflit. Il appelle donc à établir un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Sur la situation au Liban, il a affirmé qu’une solution diplomatique restait envisageable malgré l’escalade. Il a mis en garde contre une guerre généralisée. En ce qui concerne le Soudan, il a appelé à ne pas soutenir les généraux en guerre. Biden a également abordé les relations avec la Chine, affirmant la volonté de coopérer tout en résistant à la coercition dans la mer de Chine méridionale.
D’un autre coté, le nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian, prononcera son premier discours à l’ONU mardi à 15 h. Il a récemment accusé Israël de vouloir étendre le conflit au Moyen-Orient. Pezeshkian a exprimé son souhait d’engager le dialogue avec les Occidentaux sur divers sujets, y compris la guerre en Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, attendu mercredi, doit également s’exprimer. À la demande des Ukrainiens, le Conseil de sécurité se réunira pour discuter de la situation en Ukraine. Emmanuel Macron interviendra également ce mercredi avant de se rendre au Canada. Son discours soulignera la nécessité de recréer des points de convergence au sein de la communauté internationale, alors que les conflits en Ukraine et à Gaza continuent de fracturer le monde. Parallèlement, il participera à plusieurs événements, y compris un sommet sur la démocratie et une réunion sur son Pacte de Paris pour les peuples et la planète.