Une nouvelle conférence sur l’aide humanitaire s’ouvre pour le Soudan. Paris, prêt à investir dans la paix au Soudan. Découvrez dans cet article les points forts de cette conférence.
À Paris, une assemblée internationale s’est engagée ce 15 avril 2024 pour orchestrer les efforts; et exercer une influence sur les parties en conflit au Soudan. Cette conférence vise à attirer l’attention sur le conflit qui sévit depuis un an dans cette nation est-africaine. Mais aussi à lever plus d’un milliard d’euros en contributions et à harmoniser les tentatives de médiation pour résoudre la guerre.
Les citoyens soudanais endurent depuis un an un conflit dévastateur qui engendre uniquement désordre et détresse. Pour Stéphane Séjourné, ministre français des Affaires étrangères, ils souffrent également d’un manque de reconnaissance et d’intérêt. Ce lundi matin à Paris, la première phase politique de cette importante conférence sur la paix au Soudan a été inaugurée. Maintenir la paix au Soudan est le but crucial. Ce fut en présence des ministres européens, de représentants des pays voisins et des États engagés dans diverses médiations. Les combattants eux-mêmes, sont notamment absents, et cela, de manière intentionnelle.
L’objectif principal de cette rencontre est de trouver des leviers pour influencer les belligérants afin de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire. Avec des entités telles que l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), l’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unies (ONU), les efforts de médiation sont nombreux et éparpillés.
Il est prévu de dissuader les nations qui appuient l’un ou l’autre camp. Autrement, les efforts consentis pour maintenir la paix au Soudan resteront vaines.
Des conceptions diverses pour le retour de la paix au Soudan
Il existe plusieurs processus de médiation, peut-être trop, et tous ne répondent pas aux standards de qualité requis. L’objectif de cette conférence est donc de réduire les rivalités et les influences. La Russie participe également. L’un des buts est de rendre ce processus de médiation moins dispersé et plus unifié. Cela dépendra, bien sûr, de la volonté politique des participants.
Un autre défi est l’engagement de certains médiateurs dans le conflit lui-même. Janez Lenarcic, Commissaire européen à l’aide humanitaire, souligne en effet : Nous appliquons toute la pression possible pour décourager les pays qui soutiennent politiquement ou matériellement l’un des camps. Nous les exhortons à exercer leur influence sur les deux parties pour qu’elles respectent leurs engagements légaux internationaux. Ceci relatifs au droit humanitaire international.
L’objectif est donc d’exercer une pression politique pour ouvrir des voies humanitaires, obtenir un cessez-le-feu. Et à terme, de favoriser une transition démocratique. La seconde moitié de la journée sera dédiée à la collecte de fonds pour soutenir la paix au Soudan. À ce jour, seulement 5 % du plan d’intervention des Nations unies a été financé. Ce matin, l’Allemagne annonce une contribution supplémentaire de 244 millions d’euros, tandis que la Commission européenne promet 355 millions d’euros.