La RDC et l’ONU entament une phase critique, marquant le début du retrait de la Monusco. Des défis imminents et l’espoir d’une transition réussie se profilent à l’horizon.
Le gouvernement de la République démocratique du Congo et l’Organisation des Nations Unies ont lancé ce mercredi 28 février un processus. Il s’agit du processus initial de diminution de la mission onusienne pour la paix, la Monusco. Ce fut à partir de la base de Kamanyola située à proximité de la frontière avec le Burundi, dans la région du Sud-Kivu. La journée précédente, les deux parties ont également amorcé une évaluation dans cette zone.Ceci afin d’examiner le désengagement progressif de cette mission, établie depuis 1999. Le début de cette retraite concerne en premier lieu la province du Sud-Kivu.
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Le ministre des Affaires étrangères du Congo vise à rendre le retrait de la Monusco exemplaire sur la scène internationale. La délégation présente est dirigée par Bintou Keita et Mbuyi Katharina Wagner, avec des représentants des Nations unies. Tout comme le Président sénégalais l’a si bien initié, une invitation au dialogue calmerait les uns et les autres.
Le plan de retrait de la Monusco, approuvé par le Conseil de sécurité, débute par le Sud-Kivu. Il vise une sortie complète d’ici fin juin. Cette mission inclut une composante militaire et une composante policière.
Le Conseil de sécurité limite les troupes à 13 500 soldats. Avec le retrait prévu, la Monusco comptera 11 500 soldats. Dont 443 policiers au 1ᵉʳ juillet 2024.
Mission Fastidieuse : Assurer la sécurité interne de la population
À partir du 1ᵉʳ mai, la RDC assumera la responsabilité totale de la protection des civils au Sud-Kivu. Le désengagement dans la région sera achevé d’ici au 30 juin 2024. L’armée et la police congolaises devront renforcer leur présence. Notamment là où résident les déplacés internes actuellement sous la protection des Casques bleus.
Cette transition s’annonce difficile, notamment en raison de la résurgence des groupes armés. Et en particulier dans le nord du Sud-Kivu, suite à la crise sécuritaire impliquant le groupe rebelle M23. Les factions Raïa Mutomboki et les groupes Nyatura ont réactivé leurs activités. La Monusco se concentrera sur la protection des civils dans le Nord-Kivu et l’Ituri. Ceci dès le 1ᵉʳ mai, conformément au plan convenu.
