Face à Dortmund lors des demi-finales, le PSG a limité les dégâts avec une défaite de justesse. Découvrez dans cet article le déroulé du match presque hilarant.
Loin d’être un affrontement mémorable de la Ligue des champions, la rencontre entre Dortmund et le PSG a semé le doute. Ce match évoquait un match de l’Europa League plutôt qu’une demi-finale de la prestigieuse compétition. Surtout lorsqu’elle est comparée à l’intense duel Bayern Munich – Real Madrid de la veille. Au lieu de cela, Dortmund a opté pour une approche prudente, évitant de mettre la pression initiale sur Paris. Pourtant, ceci aurait pu insuffler un élan de dynamisme. Des difficultés à construire le jeu, à alimenter les attaquants, et même à exécuter des gestes basiques comme une touche ou un corner ont caractérisé leur jeu.
Selon les données de l’UEFA, l’équipe d’Edin Terzić a parcouru près de huit kilomètres de plus que leurs adversaires parisiens. Totalisant ainsi 106,5 kilomètres contre 98,1 pour les Parisiens. Bien que les 57 % de possession par les joueurs de Luis Enrique aient contraint Dortmund à une poursuite incessante, cette suprématie ne justifie pas à elle seule cet écart. C’est du moins ce que pense Mats Hummels, le défenseur emblématique de Dortmund.
Il est vrai que certains joueurs parisiens ne parcourent pas la totalité du terrain en défense. Mais leurs talents offensifs compensent, ce qui les amène généralement à courir moins. Cependant, cela ne diminue pas leur force.
Le PSG pas sous un meilleur jour
Les Parisiens ont semblé perdre leur éclat, avec des joueurs tels que Ousmane Dembélé, Bradley Barcola, Warren Zaïre-Emery et Achraf Hakimi ne parvenant pas à jouer à leur meilleur niveau. Le reste de l’équipe a affiché une performance moyenne, avec une possession de balle stérile. Incapable de déstabiliser le bloc défensif de Dortmund.
Ils ont même donné l’impression de redonner vie à leurs adversaires allemands, paralysés par la crainte de l’erreur. Affichant ainsi un jeu lourd et manquant d’idées offensives, à l’exception de Jadon Sancho cherchant à percer la défense sur le flanc gauche. C’est finalement une passe en profondeur qui a trompé Gianluigi Donnarumma, révélant des lacunes dans la couverture défensive parisienne.
Pour retrouver la voie du succès, le PSG doit se rappeler que des individualités fortes peuvent galvaniser le collectif. Comme ce fut le cas lors de la qualification à Barcelone. Cependant, ce match contre Dortmund a mis en lumière des faiblesses et des malchances, avec plusieurs cadres en dessous. Mais également un remplacement forcé pour Luis Enrique, qui a dû faire entrer Beraldo vu l’absence du champion du monde 2018. Après une série de victoires en 2024, le club de la capitale a subi des revers contre Barcelone et Dortmund en l’espace de deux semaines.
Dans les compétitions européennes, le club a tendance à sous-estimer l’importance du premier match. Cette nonchalance irritante ne s’aligne pas avec l’esprit de la compétition qui requiert un engagement sans faille. Le PSG n’a pas su saisir l’ampleur de l’événement, accumulant les maladresses et les actions offensives timides. Le club a semblé préparer son offensive avec des outils émoussés, se compliquant inutilement la tâche
Conclusion
Bien que le chemin vers la finale semble semé d’embûches, il reste un espoir, une opportunité. Une issue pour sortir du tunnel dans lequel le PSG s’est lui-même engouffré. Il est temps pour le club de retrouver son éclat.